Ventes de voitures électriques : un plus pour l’écologie ?

La récente baisse des revenus a eu une influence importante sur le système de bonus/malus. Ce problème pourrait à terme entraîner une perte de sensibilisation du public aux voitures électriques. Pour de nombreuses raisons, les gestionnaires de flotte sont déjà préoccupés par cette question.

Tout le monde est touché

Lorsqu’une entreprise achète une voiture électrique, elle obtient le même bonus écologique que les consommateurs. En plus de l’exonération de la TVS et de la gratuité de l’immatriculation, les entreprises bénéficient ainsi d’un avantage écologique. Ces affirmations, qui ont été faites par le gouvernement en 2018, intriguent particulièrement les gestionnaires de flotte. Ces évocations figurent également dans les contrats stratégiques du secteur automobile, prévoyant une hausse rapide des ventes de véhicules rechargeables à partir de 2020.

En mai 2018, le contrat stratégique pour le secteur automobile a été signé en France afin de planifier et de négocier sur ces changements. Les calculs de la plateforme automobile (PFA) prévoyaient que les ventes de voitures entièrement électriques devraient décoller rapidement pour atteindre les objectifs en matière d’émissions de CO2.

Selon les projections, en 2021, Tesla aura vendu plus de 100 000 véhicules. En 2020, seulement environ 135 000 voitures électrifiées devraient être vendues en 2021, contre 39 200 en 2018. La baisse des ventes semble inévitable. Les automobiles hybrides vont devenir de plus en plus populaires. Rien qu’en 2018, 13 400 véhicules ont été livrés aux clients, tandis que 115 000 unités sont attendues pour 2021. Comme la vente n’est prévue qu’à 75 000 voitures d’ici 2022, la baisse sera évidente après cette date.

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Le bonus est impeccable

Les conducteurs professionnels constituent la majorité des utilisateurs de voitures électriques en France, ce qui pose un sérieux problème. Le ministre de l’Environnement aurait refusé d’envisager de supprimer le bonus écologique de 6 000 euros des professionnels. Cette incertitude aura un impact sur l’achat ou non de ce type d’automobile.

Cependant, les discussions concernant les dépenses publiques pour l’achat d’automobiles n’en sont qu’à leurs débuts. Cela fait également partie du PLF (projet de loi de finances). Malgré une réduction de la prime pour les entreprises, celle des particuliers sera maintenue, selon la logique. Sur la base de ce raisonnement, les choses risquent de se gâter car peu après, les primes des particuliers pourraient également être réduites.

En réalité, le barème des bonus/malus a toujours été rentable tout au long du premier trimestre. Seuls les revenus ont chuté de façon spectaculaire. Ceci est dû à l’augmentation importante des ventes de voitures électriques (près de 40% d’augmentation), donc à l’augmentation des dépenses publiques. Si le gouvernement veut vendre 100 000 voitures électriques d’ici 2020, il modifiera très certainement l’équilibre du système de bonus/malus. Par conséquent, à moyen terme, le bonus écologique serait considérablement réduit. Les amateurs de ces voitures ne peuvent qu’espérer le pire en attendant.

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