Entre le lundi 15 et le mardi 16 juin à Valognes (Manche), un groupe de chercheurs de l’Université de Leicester (Royaume-Uni) soumettra des volontaires locaux à des tests ADN afin d’établir leurs racines ainsi que la proportion d’héritage scandinave dans leur patrimoine génétique.
Les chercheurs souhaitent recueillir des échantillons d’ADN auprès des personnes qui souhaitent participer à l’étude, qui examinera les marqueurs génétiques dans les lignées masculines et féminines.
Une équipe de chercheurs de l’université de Leicester, en Angleterre, a lancé une étude visant à déterminer le véritable impact des Vikings sur le patrimoine génétique des habitants de la région du Cotentin. L’objectif de l’étude est de comprendre comment les gens ont migré et se sont installés dans cette région de Normandie au cours des 9e et 10e siècles.
Héritage viking
L’héritage des Vikings est encore évident dans la région du Cotentin aujourd’hui. De nombreux lieux utilisent des noms d’origine scandinave, et les nombreuses familles portant des noms dérivés de cette langue attestent de l’influence des hommes du Nord lors des invasions et de l’installation en Neustrie.
L’équipe de l’étude contactera les personnes ayant un nom scandinave et vivant dans le département de la Manche.
Les chercheurs n’ont pas cherché à recruter des participants pour cette étude. Outre les noms de famille à consonance scandinave, les scientifiques rencontreront des personnes du nord de la province du Cotentin dont les quatre grands-parents sont nés et ont vécu (ou vivent encore) dans un rayon de 50 km de leur résidence actuelle.